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![]() HOTEL ANFA
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Outre l’impact positif de la Conférence d’Anfa, qui contribua à faire connaitre le site d’Anfa,
c’était un haut lieu des rencontres d’artistes étrangers, hommes d’affaires, touristes etc. Monument historique
prestigieux qu’on aurait pu transformer en…musée ! Casablanca détient le record absolu en terme de destructions de ses monuments, je pense à la prison des
corsaires d’Anfa (dite portugaise) du XVI° s. dont on retrouve les quelques ogives au parc de la Ligue arabe, à la disparition
de la citerne portugaise sur les hauteurs de Mers Sultan pas loin de l’ex Fort Provost , de la porte dite El Bab Lekdim
(comme son nom l’indique) l’une des plus anciennes de la ville, au petit poste de garde doté d’un canon
(petite sqala) a l’angle du jardin Zerktouni (ex Arset des Français), d’une partie du Mellah, à la porte ciselée
qui donnait accès aux lieux d’habitation et de commerce (Kissaria) mitoyens de Sidi Beliout (que traverse le Bd
Houphouet Boigny) à la porte dite Bab El Afia (au Bd Tahar El Alaoui) qui tombe en ruine en dépit de son caractère éminemment
historique etc. Hôtel Anfa A propos d'Anfa Hotel, ci-dessous un article de presse de Raymond Lauriac, publié juste après l’achèvement
des travaux de rénovation et d’embellissement de « l’Anfa Hotel » en 1947. "Anfa est un de ces noms prestigieux qui bravent l’oubli à travers les siècles. Déjà connu des Romains,
il n’est pas un habitant du Maroc qui l’ignore, pas plus d’ailleurs que les innombrables touristes ayant
parcouru ce beau pays. Car on ne vient pas au Maroc sans voir Casablanca, et toute visite de cette ville comporte Anfa sur
son itinéraire. Dans la douce vie de l’avant -guerre, on allait à Anfa pour jouir de l’incomparable panorama qu’on
découvre du haut de sa colline. On embrasse de la l’immense ville blanche qui semble sortir d’un rêve ,le port
et sa foret de mats et enfin le magnifique ruban de cote tout empanaché d’écume qui s’étend de la piscine
municipale -la plus grande du monde - jusqu’au sanctuaire de Sidi Abderrahman .Entre ces deux points s’égrènent,
le long de la route en corniche, nombre de sites réputés : la pointe d’El Hank, avec ses rochers en falaise et son phare,
l’arène de sable fin de la nouvelle Plage d’Ain-Diab, ainsi que le beau boisement qui vient mourir sur la ligne
de dunes. On allait aussi à Anfa pour séjourner dans son hôtel-palace : l’été pour s’y reposer sous la fraiche
brise marine, l’hiver pour jouir sur ses terrasses du beau soleil marocain .Et la bonne société casablancaise s’y
rendait plus simplement pour déjeuner ou diner à son restaurant panoramique, d’ou l’on domine l’océan, l’infini
de l’azur des flots qui ce confond avec l’azur des cieux. Puis vint la guerre, suivie des jours cruels de la défaite. Les commissions d’armistice allemande et
italienne occupèrent Anfa-Hotel et s’y prélassèrent en grands seigneurs... jusqu’au matin du 8 novembre 1942,
date qui marqua le débarquement allié en Afrique du Nord et la débandade parmi les ôtes occasionnelles d’Anfa (1). Le renom d’Anfa-Hotel s’était-il répandu jusqu’aux Etats-Unis? Sans doute, car le premier
soin des Américains, sitôt débarqués fut de réquisitionner cet établissement. C’était faire preuve de gout et cette
dilection de nos alliés fut si tenace qu’après avoir été le premier hôtel casablancais réquisitionné, Anfa-Hotel fut
le dernier à être rendu à ses propriétaires. Entre temps, Anfa-Hotel était devenu un lieu historique. Ne fut-il pas choisi pour recevoir des ôtes illustres:
Roosevelt, Churchill, Eisenhower, de Gaulle et tous les chefs d’état-major alliés? Et c’est dans son salon en
rotonde que ce tint, dans le plus grand secret les réunions préliminaires à la Conférence d’Anfa, dont les résultats
aussitôt claironnés à travers le monde, devaient sonner le glas des forces de l’Axe. Entièrement restauré, l’Anfa-Hotel a rouvert ses portes depuis le 15 mars 1947.Toute l’agitation
née de la guerre a cessé et c’est le retour de la paix, ses jardins luxuriants, ses terrasses ensoleillés, ses salons
douillets ont repris leur douce quiétude de jadis. On apprécie à nouveau le luxe et le confort, ainsi que sa situation incomparable
sous le plus beau ciel du monde. La tourmente a passé sur Anfa-Hotel, mais elle n’y a laissé d’autres traces que le souvenir
enivrant du premier coup d’aile de la Victoire..." (1) Dès son installation sur les hauteurs d’Anfa (hôtel Anfa)
la commission d’armistice germano – italienne, obligea Vichy à dissoudre le corps des Affaires Indigènes, des
Affaires Militaires Musulmanes et les Unités supplétives. Présidée par un général Allemand, secondé par le consul général
Auer à Casablanca (dont le nom ne sera pas sans évoquer pour beaucoup de français des souvenirs pénibles) la commission
d’armistice, (composée de quelques 200 officiers complétés par d’autres délégués installés dans les principales
villes du Protectorat et notamment à Casablanca) exerçait les pouvoirs de contrôle sur les effectifs et les armements des
troupes françaises stationnées au Maroc. La Conférence d’Anfa "l’intervention des troupes anglo-américaines le 8 Novembre sur le territoire français d’Afrique,
effectué sur la demande des Français qui, dès 1940, entendaient reprendre la lutte contre l’Allemagne, à été le premier
acte d’une nation opprimée, accompli par les troupes des Nations unies etc." Naguib Abdellah
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